Théâtre du Capitole
> 22 décembre

La Belle Hélène

Offenbach
Photos Patrice Nin
Proposer La Belle Hélène pour les fêtes de fin d’année n’a rien de novateur, même si l’œuvre reste toujours aussi réjouissante. Bernard Pisani nous en propose une lecture au final assez sobre et efficace. Une agora sert de décor unique aux multiples évènements de cet opéra bouffe que l’on dirait aujourd’hui déjanté. Costumes excessifs et drôles, chorégraphies bien réglées, esclaves sculpturaux, tout cela contribue à faire sourire les spectateurs sans jamais tomber dans la farce. Quant à l’arrivée des Rois de la Grèce pourvus de cimiers impressionnants, elle a sans aucun doute marqué le public.
Gaëlle Arquez campe une Hélène de grande classe, sens de la théâtralité, voix bien en place. Antonio Figueroa est un Paris convaincant. Mentions spéciale pour l’Agamemnon de René Schirrer et le Chalcas d’Antoine Garcin.
Jean-Marie Zeitouni dirige avec brio les troupes du Capitole, le tout contribuant à réaliser un spectacle des plus agréables.

Marc Laborde
Publié le 28/12/2012 à 09:36, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.